MONSTRO #1
A4 - 64 PAGES

Sommaire :

- The Guyver : Entre génie visuel et chaos narratif !

The Guyver (1991), réalisé par deux pointures des effets spéciaux, 
est un nanar culte mêlant super-héros japonais, monstres en latex et Mark Hamill moustachu, oscillant entre film d’action glauque et série Sentai au budget serré. Malgré un jeu d’acteurs catastrophique et une réalisation bancale, il conserve un charme unique grâce à ses 
créatures, son ambiance 90’s dégoulinante, et une sincérité qui en fait une véritable madeleine de Proust pour les amateurs de cinéma bis.
- Dans l’ombre de Godzilla : Rencontre avec Shinichi Wakasa

Shinichi Wakasa, légende des effets spéciaux japonais, 
a façonné l’apparence de Godzilla entre 1993 et 2004, marquant de son empreinte l’histoire du tokusatsu et du cinéma kaiju. À travers son parcours, il témoigne de l’évolution culturelle, technique et artistique du Roi des Monstres, tout en défendant un artisanat exigeant face à la modernisation numérique du genre.
 
- Le Temps et les Monstres : Une Guerre Silencieuse

Face à l’oubli et au règne grandissant des images de synthèse, 
le texte plaide pour la préservation des effets spéciaux pratiques et des monstres en latex, incarnations d’un cinéma artisanal en voie d’extinction. À travers l’exemple de L’Antre de la folie de 
John Carpenter et d’autres œuvres emblématiques, il défend l’idée 
que suggérer l’horreur plutôt que la montrer permet non seulement de raviver l’imaginaire, mais aussi de défier le temps et l’oubli par l’émotion brute.
 
- Lui, c’est Gilles Paillet !

Dans cette interview menée pour le premier numéro de Monstro, Romain échange avec Gilles Paillet sur son parcours dans les effets spéciaux, de ses débuts marqués par une fascination pour Superman aux coulisses de productions majeures comme Prometheus ou 
Wolfman. Ensemble, ils évoquent les artisans de l’ombre, 
la transmission des savoir-faire et l’évolution du cinéma de genre face aux nouvelles technologies.
 
- Zombies Ate My Neighbors : Un cauchemar rétro culte !

Notre passion pour les monstres, le cinéma et les jeux naît parfois d’un simple jouet, d’un film ou d’un jeu vidéo qui imprime dans l’enfance une fascination durable et fondatrice. À travers le souvenir de 
Zombies Ate My Neighbors, l’auteur interroge avec tendresse et 
lucidité la manière dont l’imaginaire populaire façonne nos identités, nos goûts… et peut-être même nos destins.